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Pentathlon des neiges (avec mon bandeau sport)- Texte d’Alyssa Le Méner

Bonjour à tous, je vous présente le pentathlon en tant que coureuse pour ma première année. J’ai toujours vu le pentathlon comme l’événement où tous les sportifs de tous les niveaux s’inscrivent pour avoir du fun en team l’hiver. Avec mon expérience aujourd’hui je peux vous affirmer que c’est bien vrai! Dans la zone de transition, il y a les cyclistes, les coureurs, les skieurs et les patineurs qui se rassemblent pour parler de leur plan de match, le parcours, la stratégie de course etc. L’événement commence par les cyclistes qui partent tous ensemble pour aller chercher leur vélo dans une zone. Le départ était malade, chacun d’entre eux sprintait pour embarquer le plus rapidement sur le vélo. Si vous vous demandez à quoi ressemble un départ de masse et bien le voici! Dès que notre cycliste finit, un membre de l’équipe prend la puce pour la mettre à ma cheville et je suis fin parti pour 3,2 km de course.

 

2 tours devaient être complétés le plus rapidement possible alors je me force mais je garde de l’énergie pour la raquette. Je trouve un pace respectable, les coureurs devant moi me motivaient vraiment, les équipes qui m’encouragent sur le parcours mettaient beaucoup d’ambiance aussi. Pendant le parcours, il y avait une grosse plaque de glace remplie d’eau et de sable, bref c’était bien glissant. Certains d’entre nous ont glissé sur cette plaque de glace ; j’ai trouvé ça bien rigolo mais j’ai failli tomber aussi en riant de leur chute! Enfin, je me rends dans la zone de transition, je ne me souviens plus où sont nos affaires, j’étais bien perdue dans un amas de gens qui partent et viennent de n’importe où. Finalement, je finis par trouver notre rangée avec mes coéquipiers qui m’attendaient pour la puce et voilà la skieuse partie sur la piste. Pendant qu’Ève est sur le terrain, je m’assois un peu pour reprendre de l’énergie et quelques minutes plus tard, je sors la gopro pour prendre des vidéos et encourager ma team. Par contre, je laisse le patineur seul dans la zone de transition et on ne voit plus Ève pendant un moment car on n’a pas compté ses tours! En fait, elle était déjà arrivée, a dû enlever la puce toute seule avec ses gants et on s’en est rendu compte environ 2 minutes après. OUPSI! Alors je recommence à prendre quelques vidéos, je mets mes raquettes et tout, je laisse mes deux autres coéquipiers encourager et prendre des photos sauf qu’eux aussi ont oublié de compter les tours du patineur. Donc,. j’ai dû enlever mes gants pour mettre la puce et je les ai oubliés par terre.

 

 

Je repars courir, je venais de commencer que mes mains étaient déjà gelées. Sans aucune expérience en raquette qui pourrait m’aider à aller plus vite, je fais de mon mieux pour courir sans avoir l’air du premier jour où Bambi marche dans le film de Disney. Me voici lancée dans un sport que je ne connais pas très bien avec 2,8 km à faire devant moi. Premier tour, je me débrouille bien, deuxième tour, l’acide lactique rentre fort dans les jambes alors je ralentis un peu ma cadence, troisième tour mon lacet se détache, j’ai beaucoup plus de mal à avancer et je vous avouerais que j’étais fière parce que la plupart des gens marchaient au 2eme et 3eme tour et je ne m’étais pas arrêtée! Enfin fini! presque à l’écroulement par terre, ma seule hâte était d’enlever les raquettes de mes pieds et dormir. Par contre, motivée comme je suis, je décide d’aller au cndf pour aller nager et faire des étirements pour un cool down. J’avais encore un peu d’énergie alors j’ai demandé à Dan de me chronométrer au 50m natation juste pour le fun. Et voilà ma journée au pentathlon scolaire terminée. Je me concentre maintenant sur ma seconde épreuve du Pentathlon à laquelle je me suis beaucoup préparée depuis la rentrée scolaire.

Le Pentathlon Boréal:

Je me prépare pour partir, je fais cuire des patates pour les glucides d’avant course et mon père m’amène  sur le site de départ. Je cherche mon équipe dans une grosse tente bondée de monde, j’ai même dû demander à un gentil monsieur de me prêter son téléphone pour réussir à les retrouver parmi la foule. On se rejoint tous, rempli la feuille, met nos dossards etc. Bien sûr délicate que je suis, je pète un bout de mon dossard. Au moins j’ai trouvé une technique pour que ça ne se voit pas trop! À 12h c’était l’ouverture de la zone de transition et on court vers le spot parfait. Pour éviter que le patineur ne court trop, on s’est mis juste à côté de la sortie. Ensuite, on mange un peu (moi avec mes patates super repas je vous le dis!) à l’intérieur et j’en profite pour discuter avec des gens. On revient voir la zone de transition et rejoint notre équipe avant le speech d’avant course, l’officiel nous donne ses règlements et le parcours pour chaque épreuve avant de partir.

Quelques minutes plus tard, tous les cyclistes partent mettre leur vélo dans la zone de transition et se mettent sur la ligne de départ. On encourage de toutes nos forces notre cycliste au départ et je pars pour un petit échauffement. Le stress embarque, je me mets en mode compétition (se mettre dans sa bulle et se crinquer). Gabrielle, notre skieuse, se pratique pour le changement de puce et dès que Simon arrive de son parcours de vélo en quelques secondes je suis partie pour faire 3,2km.

Beau parcours je dirais, très bien indiqué même si j’ai réussi à prendre le mauvais chemin, passer tout droit quand il fallait tourner. Merci à la bénévole qui m’a aidé à reprendre le bon chemin c’est très apprécié! Pendant ma course, j’avais une envie, rattraper la madame qui avait environ 200m d’avance sur moi. Je réussis à la dépasser j’étais fière mais il me restait encore un tour à parcourir. 2em tour, la fatigue embarque et puisqu’il avait neigé la journée avant l’événement, disons que les chevilles allaient dans tous les sens en essayant de trouver leur appui. Malgré ma fatigue, la motivation était toujours présente car pratiquement tous les participants couraient soit leur premier ou deuxième tour. Alors, mon petit ego a embarqué, je voulais tous les rattraper! Arrivée à la zone de transition, je cours jusqu’à mon équipe et le changement de puce hyper rapide se fait.

Notre skieuse était partie pour 6.6km. Il y avait un petit stand pour se réchauffer dans la zone de transition alors j’en profite. Ma voix après ma course était toute saccagée à cause de l’effort on aurait dit que j’avais respiré de l’hélium d’un ballon. Simon et moi finissons par sortir pour préparer la transition ski/patin. J’attends que notre skieuse soit proche d’arriver pour prévenir les autres de se tenir prêts. On arrive 8em over all et 1er junior au ski il ne restait plus que le patin et la raquette. Simon vient me chercher peu de temps après pour me montrer Rémi qui va 15 fois plus vite que tout le monde. Sa technique juste incroyable, c’était beaucoup trop satisfaisant comment il patinait! Il en rattrape 2 donc 6em over all il ne restait plus que la raquette.

Il part courir 3.6km tandis que nous devions ramasser toutes nos affaires dans la zone de transition. On les met dans le chapiteau principal pour ensuite repartir à la ligne d’arrivée et finir tous ensemble. Dès qu’il arrive, on part à la course, il s’écroule par terre et on profite de son état pour prendre une belle photo souvenir!

 

 

Dernière photo d’équipe que nous prenons et nous voici à attendre les podiums pour une autre bonne heure. En attendant, Will, Simon et moi partons au Ashton et Subway en auto quand Gabrielle nous écrit que nous avions été disqualifiés! On ne comprenait pas ce qui s’était passé pour être disqualifiés alors on va voir un officiel pour avoir une explication.  La raison était le drafting en vélo qui était interdit mais il a pogné notre coéquipier en train de drafter un allemand pendant son parcours. Le drafting, pour ceux qui ne savent pas, c’est coller la roue d’un autre cycliste pour éviter de se prendre le vent. Nous sommes dégoûtés parce qu’on s’était tous entraînés très fort pour avoir un podium et nous voici sans notre médaille d’argent.

 

Fun fact: l’officiel de triathlon Québec n’a pas disqualifié d’équipe depuis 6 ans jusqu’à… Nous…

 

Morale de l’histoire : BIEN ÉCOUTER LES RÉGLEMENTS D’AVANT COURSE!

 

 

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